Christophe a croisé une moule géante sur la Vistule, en Pologne. Mais pour le casse-croûte, il faudra sans doute trouver autre chose…Selon le biologiste Vincent Prié, hydrobiologiste au Muséum national d’Histoire naturelle, qui en a fait son domaine d’étude, « les moules d’eau douce sont comestibles mais pas très bonnes ! ».
Par ailleurs, parmi les quelques 1300 espèces de bivalves (c’est-à-dire avec une coquille en deux parties) d’eau douce recensées dans le monde, certaines sont des espèces protégées, comme la Mulette épaisse, classée « en danger » dans le monde et « vulnérable » en Europe d’après l’UICN.
Elle fait partie des espèces très sensibles à la pollution, dont la présence dans une rivière est révélatrice de la qualité de l’eau. A l’inverse, les espèces introduites envahissantes, comme l’Anodonte chinoise Sinanodonta woodiana (à priori la moule trouvée par Christophe) sont très résistantes et supportent bien les milieux pollués.