Journal de bord

Jour 32

Compiègne : où vont les eaux usées ?

Nos eaux usées (celles des toilettes, des lavabos, des douches…) et nos eaux de pluies (gouttières et caniveaux) sont rejetées dans les rivières. Pour que les eaux usées ne polluent pas nos cours d’eau, elles sont d’abord amenées jusqu’à une station d’épuration. Nous avons 265 km de réseaux d’eaux usées dans l’agglomération. L’eau y avance en pente douce et grâce à des systèmes de pompes. Elle circule à environ 2 km/h mais reste moins d’une journée dans les réseaux avant d’arriver à la station. De ce fait, les objets « biodégradables » comme les lingettes n’ont pas le temps de se dégrader et perturbent le fonctionnement des réseaux et des stations d’épuration.

À l’arrivée à la station, une grille fait office de passoire et permet de supprimer une grande partie des déchets. Dans un bassin, on utilise les densités pour retirer ce qui est au-dessus de l’eau comme les huiles (plus légères) et ce qu’il y a en dessous comme les sables (plus lourds). L’eau arrive ensuite dans un grand bassin, où elle est traitée grâce à des « bactéries mangeuses de pollution ». C’est un traitement naturel qui se fait en 24 heures environ.

L’eau est rejetée dans l’Oise et est presque propre, sa qualité est contrôlée en laboratoire. Les stations répondent à des normes strictes et sont contrôlées par les services de la police de l’eau. Les boues récupérées peuvent, elles, servir dans les champs agricoles en épandage ou sont envoyées en compostage ou méthanisation.

Station intercommunale de La Croix Saint Ouen – 110 000 équivalents/habitants (eqh) :
traite les eaux usées de Compiègne, Margny-lès-Compiègne, Venette, Jaux, Jonquières, Armancourt, La Croix Saint Ouen, Le Meux et Lachelle.