Journal de bord

Jour 32

Jour 19 | Allemagne

L’Havel

Aujourd’hui, je vous présente quelques habitants côtoyant le monde des humains.

Certes, j’aurai pu vous montrer les demeures somptueuses bordant l’Havel en quittant Berlin mais je ne fais pas un catalogue pour « Demeures & Châteaux » (très beau magazine ceci dit). D’ailleurs, ce que j’ai remarqué sur le parcours, c’était de voir qu’il y avait deux types de jardin en général. Celui du gazon, version parc, entre la maison et le cours d’eau qui offre une vue maximale et expose la maison sous son plus beau jour puis celui qui est touffu et arboré (voir, compliqué) en cachant la maison. C’est à croire que les résidants ont pour devise : Vivons heureux, vivons caché et les autres ont pour devise : Vivons heureux, vivons tout simplement 😉

Bref, Laissons de coté la nature humaine pour nous intéresser à la nature sauvage.

Ma première vision au départ de ce matin était ce cormoran. On pourrait interpréter qu’il attend un câlin, mais en fait il sèche car il a la particularité d’avoir 75% de la surface de ses plumes perméable. Net avantage pour chasser sous l’eau.

Inutile de vous présenter le héron cendré …

La grèbe huppé. Mon fantôme des nénuphars. Avant de le repérer, j’ai d’abord vu les nénuphars bouger, comme par magie, avant qu’il refasse surface.

Le foulque macroule. Courir sur l’eau ? il sait faire mais voler ? pas à ma connaissance. Et dans le genre peureux, il s’y tient.

Le canard mandarin. D’origine asiatique, visible en Allemagne, uniquement à Berlin (dixit Wikipédia), ce mâle est en mode repos. Je ne suis pas équipé d’un super matériel de pro pour les oiseaux donc je dois m’en approcher suffisamment si je veux faire une photo. J’ai la chance de pouvoir bouger en silence, lentement, tout doucement, avec mes 6 mètres d’envergure.

Je ne résiste pas au plaisir de vous offrir ces fleurs. J’aime particulièrement cette feuille courbée qui s’invite dans le bouquet. Sa présence devient centrale dans la composition.

Et encore un micro monde végétal sur fond d’arbre.

Sachant qu’à l’époque, l’Est est à l’Ouest (du pont) et que l’Ouest est à l’Est (forcement) de quel coté passait-on? Là est la question ! ;o)