Selon l’OMS, les perturbateurs endocriniens sont des molécules ou un mélange de molécules exogènes qui peuvent perturber le fonctionnement du système endocrinien d’individus sains, leur descendance ou des sous-populations. Ces produits, majoritairement issus de l’anthropisation se retrouvent dans l’environnement. Tous les êtres vivants sont imprégnés par des centaines de molécules qui peuvent impacter la santé humaine ou environnementale. En raison de la grande diversité de leurs propriétés physicochimiques, de leurs modes d’action toxiques et de leurs modes d’utilisation, ces composés un défi majeur pour les chimistes analytiques, les écotoxicologues, écophysiologistes et les spécialistes de l’environnement. Un défi majeur pour les chimistes analytiques, les écotoxicologues et les régulateurs environnementaux (Ginebreda et al., 2014).
Deux aspects complémentaires sont donc :
- de pouvoir évaluer sans a priori les effets nets sur la biologie d’espèces sentinelles, des produits chimiques contenus dans les eaux de rivière/étang/cours d’eau,
- de pouvoir effectuer une analyse chimique des eaux traversées.
Trois possibilités s’offrent à nous : échantillonnage des eaux brutes à un moment M, filtration d’une plus grande quantité afin de concentrer les éléments chimiques, échantillonnage de poissons (concentrateur naturels (à définir).
Une étude de Tousova et al (2017) montre une diversité des réponses biologiques et analytiques des différents cours d’eau Européens. Ils ont montré que certaines eaux perturbent l’action normale des hormones thyroïdiennnes ou stéroïdes. Ce consortium (du projet SOluTIONs) a montré que les différences les plus importantes étaient vues en amont et en aval des grandes villes.
