Lors de sa traversée de l’Europe à la rame, Christophe a découvert une Europe contrastée, avec des déchets de plus en plus présents à mesure qu’il avançait vers l’ouest, notamment en Belgique et en France.
Aux déchets abandonnés dans et aux abords des cours d’eau s’ajoute tout ce qui traîne sur la chaussée et les trottoirs (mégots, déchets plastiques, hydrocarbures…) et qui rejoint directement les fleuves, lacs, rivières.
En effet, les bouches d’égout ne sont pas reliées au réseau des eaux usées, qui partent pour être traitées dans des stations d’épuration. Elles récupèrent l’eau de pluie et la conduisent directement dans le milieu naturel le plus proche.
Tag réalisé par les élèves du Lycée français Jean Monnet de Bruxelles
La plupart de ces déchets finissent ensuite dans la mer. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), 80 % de la pollution des mers provient de la terre via les fleuves ou par ruissellement et déversement à partir des zones côtières. C’est donc la plupart du temps très en amont du littoral que se joue la pollution des eaux marines.
Merci aux élèves des écoles partenaires qui se sont impliqués dans la collecte des déchets et ont participé à des actions de sensibilisation autour des enjeux de pollution.
➡️ C’est près de 23 kg de déchets que 70 élèves du lycée français Jean Monnet de Bruxelles ont ainsi collectés fin juin en un peu moins d’1h aux abords de leur établissement !
Des élèves de 5e ont analysé le contenu d’un sac de 4kg :
- 900g de plastique
- 888g de déchets papier
- 879g de verre
- 572g de carton
- 325g de déchets en bois,
- 306 g de déchets de construction
- 280g de métal
- 146g divers (vêtements et boules de Noël)
- 52 g de mégots, soit 155 pièces
- 23g de pile
Puis ils ont réalisé des affiches pour alerter et sensibiliser les autres élèves à la question de la pollution plastique. Bravo à eux !